Jeux Olympiques : des assiettes sans viande pour les athlètes et ce n'est pas une fake

Publié le 4 juin 2024 par Sophie Chatenet


Interbev regrette une communication orientée vers l'offre végétarienne

Pendant les Jeux, la Cité du cinéma, à Saint-Denis, sera transformée en cantine géante devenant pendant deux mois « le plus grand restaurant du monde », comme le décrivent les organisateurs. Environ 45 000 repas par jour seront servis aux 15 000 athlètes olympiques et paralympiques ainsi qu'à leurs staffs. Dans un courrier adressé au président du Comité d'organisation des Jeux olympiques (Cojo), Tony Estanguet, l'interprofession bétail et viande (Interbev) regrette son choix d'une offre exclusivement végétarienne sur le site de la Concorde. «Une véritable offense» pour «la filière élevage et viande française», réagit l'interprofession, qui regrette plus largement que les organisateurs aient choisi de «communiquer massivement dans les médias sur cette seule offre». Et d'insister: «L’approvisionnement en viande bovine française et locale que vous avez exigé de vos fournisseurs pour l’ensemble de la restauration des JO 2024 est pourtant un engagement fort de votre ambition vertueuse et responsable : faites-le savoir !» Globalement, le Cojo veut atteindre une empreinte carbone moyenne de 1 kg d’équivalent Co2 par repas. À cette fin, l’approvisionnement des JO sera pour moitié végétarien, il devra inclure 80% de produits français (100% pour les viandes et les produits laitiers), un quart de denrées produites à moins de 250 kilomètres, 30% de bio ou en conversion, et 100% des viandes issues de filières «durables».

Sophie Chatenet avec Actuagri